Parinacota, service minimum

Je viens d’inclure une première vidéo à un article!

Parinacota2

Mon idée est de publier sur Youtube afin d’avoir un lien plus rapide mais je n’y ai pas accès d’où je me trouve. Si vous pouvez me confirmer la qualité de ce que vous voyez je suis preneur. Ça devrait quand même être meilleur qu’un lien mais je crains que la durée de chargement soit trop importante.

Ceci dit, la vidéo en question a été tournée cette année au mois de février. Nous sommes à 4500 mètres d’altitude et à moins de 5 km de la frontière Bolivienne. Le volcan lointain en début de vidéo est le Sajama (6542m) qui se trouve en Bolivie et a donné son nom au Parc National du même nom. Je signale ici (car je sais qu’il y en a qui n’ont pas encore compris) qu’un clic sur tous les liens en bleu souligné vous dirige sur la page internet correspondante (fermez la parenthèse).

Nous sommes donc à 4500 mètres d’altitude, venant d’Arica au bord de la mer en moins de 3 heures de voiture. On se rend compte très vite que tout mouvement brusque, qu’il s’agisse de la marche ou de la mastication d’un chewingum, se paye comptant! La pression d’oxygène a chuté de 50% et le corps ne comprend pas très bien ce qui lui arrive. Certains supportent plus ou moins, la moins mauvaise des réactions étant une sensation d’assoupissement… que certains prolongent jusqu’à ce que la redescente soit complète. A moins qu’ils en profitent pour se laisser conduire. J’ai quelques doutes à ce sujet.

Mais bon, dans tous les cas, le spectacle vaut bien de passer quelques heures avec la tête un peu embrumée. Le lac Chungara est colonisé par plusieurs espèces de palmipèdes ainsi que par des flamands roses. La vue du Parinacota est vraiment (je sais, c’est facile) à couper le souffle. Enfin, la vue que j’ai eu à chacune de mes visites car, mes amis Chiliens n’ont toujours pas compris que le ciel est dégagé jusqu’à 9-10 heures du matin et se couvre ensuite, bouchant complètement la vue du volcan. Et ils se plaignent ensuite alors qu’il suffit de partir d’Arica à 6h30 du matin.

Ils ne font d’ailleurs pas plus confiance à ma connaissance des effets de l’altitude et se bourrent de médicaments ou autre breuvages miracle afin de ne pas en ressentir les effets. Si vous êtes tentés, sachez que passer 4-5 heures au-dessus de 3000 mètres dans les conditions décrites plus haut ne permettent pas au corps d’engager la moindre adaptation à l’altitude. Ca n’est qu’au bout de 3 semaines que les transformations hormonales commencent à faire leur effet. Il suffit ici de juste fluidifier le sang afin de l’aider à mieux circuler durant ces quelques heures. Une simple aspirine est le meilleur des médicaments dans ce cas…dans la mesure où, bien sûr, l’aspirine ne vous est pas contre-indiqué.

C’est le moment de descendre…pour d’autres aventures.

@la vista

 

 

 

 

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3 réponses à Parinacota, service minimum

  1. Jean-Claude Barrat dit :

    Salut Gilles,
    Je viens de découvrir les articles que tu as écrits depuis le Chili. Très intéressant. Encore un autre monde. La vidéo est de bonne qualité et pas longue à télécharger. Très beau paysage. @+

  2. Jeremy dit :

    Hola Don Gilles,
    Sympa cette visite filmée et commentée ! Je suis preneur pour que tu nous serves de guide lors d’un prochain séjour. 😉

  3. gilles dit :

    Hola Don Jeremy de France!
    Apres 7 sejours, aurais-tu vraiment besoin d’un guide? Je vais bientot publier des videos qui montrent differents festivals, et je sais que tu ne les connait pas et ils sont tres andins en effet.

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