Avis. S’il y en a parmi vous qui veulent faire un bout de traversée avec moi, sachez qu’il me reste 10 étapes jusqu’à la fin.
J’envisage le trajet « Col du Puymorens-Les Bouillouses » dès après-demain dimanche. L’idée est de passer par le sommet des Pyrénées-Orientales, le Carlit (2921m), si le temps le permet. Départ 6h15 pour 1400m de dénivelée et 7h30 de marche.
Pas sérieux s’abstenir (hahaha).
Sinon, il vous reste le Canigou, probablement jeudi prochain, mais je peux retarder d’un jour si nécessaire (ou le faire deux fois!). Jeudi, le départ aura lieu de Mariailles.
Et bien sûr, restera la dernière étape le (30 ou) 31 juillet à priori, avec arrivée à Banyuls. Amenez votre maillot de bain… et le mien aussi par la même occasion!
J’ai plutôt le coeur gai en ce moment. Non pas parce que je sens que je vais peut_être arriver au bout mais je m’en rends compte pour une raison plus concrète : je chante en marchant! Et c’est un signe qui ne trompe pas. J’essayais de me forcer certains jours en ce début d’année, mais le coeur n’y était pas. Je commençais pour m’arrêter rapidement, pensant à autre chose.
Là, je chante presque sans m’en rendre compte. Les esprits chagrins diront que ça se voit à la météo, mais, ne vous déplaise, je chante juste. Certes, c’est parfois n’importe quoi, des airs ou paroles que je croyais avoir oubliés à jamais. Par exemple:
Et si tu m’abandonnes,
Je m’empoisonne
Avec une bombonne
De Gramoxone!
J’entends encore mon frère chanter cela à tue-tête avec ses amis quand il était ado! Je me souviens aussi d’une expression qu’il employait pour dire qu’une fille avait de très beaux yeux :
« Quand elle te met pleins phares, Tu restes comme un lièvre au milieu de la route »
Imagé, non? Salut, frangin.
Je chante donc, mais aussi je pense, je parle tout seul, je prends vaches et chevaux à témoin, mais, allez savoir pourquoi, jamais les moutons. Si je rajoute que la plupart de mes discours sont pour me persuader à haute voix que je suis sur la bonne trajectoire, que le repère suivant va bien finir par se montrer et que tout va bien, vous pouvez me rétorquer que les quelques lignes que je suis entrain d’écrire sont sans intérêt!
Certes, mais c’est ce qui fait mon quotidien.
Francis, lors de sa HRP l’année dernière, se récitait des poèmes et chantait pareillement. Il lui est arrivé d’en oublier de suivre les cairns et devoir faire demi-tour après 1/2 heure de fausse piste.
C’est bien ça la vie d’un HRPiste.
Donc, si vous voulez savoir à quoi ressemble la traversée des Pyrénées, répondez à ma demande du début d’article…si ça vous chante bien sûr!
Joli clin d’oeil