Vous les femmes

(petites confidences entre mecs… qui n’ont aucun intérêt si les nanas ne les lisent pas).
Je sentais que je devais pauser. Faire du préventif avant que le curatif ne s’impose.  Mais pas n’importe quand non plus. Quand je découvre un grand soleil à mon réveil, je me dis que, « azurément », la journée de repos sera pour plus tard.Au moment de régler ma facture,  le réceptionniste me demande si le bruit ne m’a pas dérangé. Bruit? Quel bruit? C’est la fête à Burguette mais j’ai dormi comme une souche. Et c’est là qu’il m’annonce que l’hôtel risque d’être un peu animé le soir même, rempli qu’il va être par des équipes de footballeuses. Arggg, juste le jour où je ne peux pas trouver une excuse pour ne pas marcher! Combien, vous dites? Eh? Cent trente filles? 100…30 !?

La vie est un éternel recommencement. A la fin des années 80, début février (le détail à son importance), je me trouve à Venado Tuerto, en Argentine, à quelques heures de voiture de Buenos Aires. Eduardo doit venir me récupérer à l’hôtel pour aller dîner. Je descend l’escalier qui mène au hall d’entrée et m’arrête en plein milieu interloqué. L’endroit est littéralement rempli de jeunes filles toutes plus belles les unes que les autres. J’ai dû marquer un temps d’arrêt un peu trop prononcé car j’ai soudain l’impression que tous les regards se tournent vers moi.

Je ne sais où regarder car, je peux vous l’assurer ,durant l’été austral, l’Argentine ne porte pas la canadienne.

Je fais le malin à présent mais pour continuer sur des références plus ou moins cinématographiques, j’aurais pu hésiter entre le « l’ais-je bien descendu » de Cécile Sorel et le  non moins célèbre « t’as d’beaux yeux tu sais » de Gabin à Morgan.

Je ne sais pas combien elles étaient. J’aurais dû compter les yeux, et diviser par deux.

Oui, j’aurais dû. J’avais une raison. Une VRAI raison. Et c’est là que le détail cité plus haut revêt toute son importance: c’était le jour de mon anniversaire! En fait, ma visite coïncidait avec l’élection de « Miss Provincia de Santa Fé » et le « Cumpleano Féliz », je l’attend toujours.

Aujourd’hui, et malgré tout, la journée fut belle en remontant les chemins de St Jacques durant les deux premières heures. Sortis les shorts, rangées les pèlerines. Je dis bien les pèlerines et non les Pèlerines… ma route aura été parsemé de sourires .

Ah, vous les…

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Une réponse à Vous les femmes

  1. Fabienne dit :

    Et dire que j’étais à 2 doigts de te plaindre d’errer dans les montagnes pyrénéennes avec un temps pareil …
    Bonne route
    Fabienne

Les commentaires sont fermés.